Le parc de la Préhistoire
Les peuples chasseurs-cueilleurs de la Préhistoire, nomades ou semi-sédentaires, ont laissé des multitudes de vestiges, dont des traces d'habitations.
Celles-ci sont souvent peu évidentes et difficiles à interpréter. Ce sont des pierres de calages ayant servi à maintenir au sol la couverture d'une tente, un pavage, des "murs" et un toit effondrés.
C'est principalement par une accumulation d'objets dans un espace plus ou moins restreint et circonscrit, parfois avec un amas de vestiges là où se trouvaient les parois, que l'on peut deviner l'existence d'un habitat préhistorique.
Les vestiges les mieux conservés permettent aux préhistoriens d'imaginer ces premières architectures. Leurs plans au sol suggèrent une ou plusieurs formes possibles.
En les comparant aux exemples ethnographiques d'habitations de peuples nomades ou semi-sédentaires, des XIXe et XXe siècles, il est alors permis d'en proposer des restitutions et d'imaginer le mobilier disparu.
Ce que vous allez voir doit être considéré plus comme des évocations que comme des reconstitutions : la part de l'inconnu, donc de l'imaginaire, étant considérable...
Des premiers habitants de l'Europe (Homo erectus) aux hommes de Cro-Magnon (Homo sapiens), nous vous invitons à découvrir des habitations construites par ces précurseurs de l'architecture.
Le Parc de la Préhistoire, consacré aux constructions de plein air des peuples chasseurs-cueilleurs préhistoriques présente six évocations d'habitats paléolithiques. Il s'agit des sites de Pont-de-Lavaud à Eguzon (Indre, 1 200 000 BP [Before Present]), du Cerisier (Dordogne, 18 000 BP), de Méziritch (Ukraine, 16 000 BP), du Plateau Parrain (Dordogne, 15 500 BP), de Gönnersdorf (Rhénanie,12 700 BP) et du Closeau, (Hauts-de-Seine, 12 500 BP).
Durant l'été vous aurez peut-être la chance de voir notre équipe travailler à la reconstruction des habitats de Gönnersdorf et Pont de Lavaud. Le Closeau a quant à lui déjà été reconstruit, durant la fête de l'Archéologie 2016.